Migrations et détentions
Vers un avenir sans détentions obligatoires
Youssef Madad
Directeur de l’Association Relais Prison-Société
Uju Agomoh
Directeur exécutif de Prisoners' Rehabilitation and Welfare Action
Teresa Njoroge
Fondatrice et directrice de Clean Start Solution
Tem Mbuh
Chargé de programme Pour l’égalité, la justice et les droits de l’homme, Open Society Initiative pour l’Afrique de l’Ouest
Sarah Belal
Fondatrice et directrice de Justice Project Pakistan
Salvatore Martello
Maire de Lampedusa et Linosa
Rosa Anaya
Coordonnatrice du programme Second Chances chez Catholic Relief Services El Salvador
Railda Alves
Fondatrice et directrice d’Amparar
Oleksii Zagrebelnyi
Fondateur de FreeZone
Aryeh Neier
Président émérite de l’Open Society Foundations
Mohamed Ben Maouloud
Premier adjoint au Maire de la commune urbaine de Gao
Boukari Mamane
Maire d’Agadez à Niger
Lydia Winyi Kembabazi
Responsable juridique chez AdvocAid
Lionel Nzamba
Direction des Opérations chez CGLU Afrique
Kenya Cuevas
Fondatrice et directrice de Casa de las Muñecas Tiresias
Juan Méndez
Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants de 2010 à 2016
Jose Saldana
Directeur exécutif de Releasing Aging People in Prison
Jonathan Osei Owusu
Fondateur et directeur exécutif de la POS Foundation
Jean Pierre Elong-Mbassi
Secrétaire général des Villes et Gouvernements Locaux Unis-Afrique
Deprose Muchena
Directeur régional pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe à Amnesty International
Deborah Coles
Directrice générale d’Inquest
Cathy Álvarez
Avocate chez StreetLawPh
Emilia Saiz
Secrétaire générale de CGLU
Contexte
Lorsque nous entendons le mot “détentions obligatoires“, nous avons tendance à penser à la prison, mais pour les personnes touchées par cette pratique cela va bien au-delà. Nous parlons de centres d’immigration, d’établissements psychiatriques, de centres de traitement de la toxicomanie et d’autres établissements qui ont maintenu des personnes en détention obligatoire. Il n’y a guère d’endroit dans le monde qui soit à l’abri des détentions obligatoires.
Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, de nombreuses personnes marginalisées ont été détenues dans des conditions dangereuses, dans des prisons ou des centres d’immigration. La détention obligatoire a des conséquences particulièrement dures pour les femmes et les enfants, et ses effets néfastes sur la dignité humaine et l’inclusion sociale persistent après la libération.
Cette session a mis sur la table les réalités auxquelles de nombreuses personnes dans le monde sont confrontées : racisme, colonialisme, discrimination et inégalités, les groupes les plus vulnérables étant surreprésentés dans les établissements pénitentiaires.
En ce qui concerne l’avenir, les participant·e·s ont exploré les alternatives proposées par la communauté afin d’encourager une vision pour 2045 qui soit centrée sur les droits de humains, la justice et les soins.
Cette expérience de trois jours a réuni plus de 20 intervenants et plus de 300 participant·e·s, dont des organisateurs communautaires, des dirigeants locaux et régionaux et des victimes de la détention obligatoire.
Défis
- De nombreuses femmes, hommes et enfants sont morts ou ont souffert de conditions inhumaines à cause de la détention obligatoire.
- Le racisme est l’un des principaux facteurs d’abus de pouvoir et d’incarcération : au Royaume-Uni, les Noirs sont deux fois plus susceptibles de mourir à la suite d’un recours à la force par la police que les Blancs.
- La détention a été militarisée dans le monde entier : par exemple, elle a été utilisée en Afrique pour isoler et punir les opposants politiques, ainsi que pour exercer la suprématie raciale.
- Dans de nombreux pays du monde en développement, les centres de détention sont surpeuplés et manquent des conditions essentielles et dignes.
- COVID-19 a aggravé les conditions de vie des personnes dans les centres de détention, les mesures de distanciation sociale étant difficiles à suivre.
- La criminalisation des minorités est fondée sur l’impérialisme, le colonialisme, l’esclavage et se reflète aujourd’hui dans le cadre juridique institutionnel.
Réponses
Vers le Pacte
For further information on the topic of Public Service Delivery and its impact on cities and regions, please refer to the related resources included below.
- UCLG’s Live Learning Experience page
- Metropolis’ Cities for Global Health initiative
Intervenant·e·s
Youssef Madad
Directeur de l’Association Relais Prison-Société
Uju Agomoh
Directeur exécutif de Prisoners' Rehabilitation and Welfare Action
Teresa Njoroge
Fondatrice et directrice de Clean Start Solution
Tem Mbuh
Chargé de programme Pour l’égalité, la justice et les droits de l’homme, Open Society Initiative pour l’Afrique de l’Ouest
Sarah Belal
Fondatrice et directrice de Justice Project Pakistan
Salvatore Martello
Maire de Lampedusa et Linosa
Rosa Anaya
Coordonnatrice du programme Second Chances chez Catholic Relief Services El Salvador
Railda Alves
Fondatrice et directrice d’Amparar
Oleksii Zagrebelnyi
Fondateur de FreeZone
Aryeh Neier
Président émérite de l’Open Society Foundations
Mohamed Ben Maouloud
Premier adjoint au Maire de la commune urbaine de Gao
Boukari Mamane
Maire d’Agadez à Niger
Lydia Winyi Kembabazi
Responsable juridique chez AdvocAid
Lionel Nzamba
Direction des Opérations chez CGLU Afrique
Kenya Cuevas
Fondatrice et directrice de Casa de las Muñecas Tiresias
Juan Méndez
Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants de 2010 à 2016
Jose Saldana
Directeur exécutif de Releasing Aging People in Prison
Jonathan Osei Owusu
Fondateur et directeur exécutif de la POS Foundation
Jean Pierre Elong-Mbassi
Secrétaire général des Villes et Gouvernements Locaux Unis-Afrique
Deprose Muchena
Directeur régional pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe à Amnesty International
Deborah Coles
Directrice générale d’Inquest
Cathy Álvarez
Avocate chez StreetLawPh
Emilia Saiz
Secrétaire générale de CGLU