Partenariats
De l’éloigement social à un monde dirigé par les communautés
Puvendra Akkiah
Coordinateur de PDI à Durban et coordinateur du Comité de planification urbaine stratégique de l’UCG - Responsable des plans de développement intégrés de la municipalité d’eThekwini
Mohamed Mezghani
Secrétaire général de l’Union Internationale des Transports Publics (UITP)
Lorena Zarate
De la Plateforme mondiale pour le droit à la ville et ancienne présidente de HIC
María Fernanda Espinosa
Présidente de la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies
William Cobbett
Directeur de Cities Alliance
María Soledad Cisternas Reyes
United Nations Special Envoy on Disability and Accessibility
Maimunah Mohd Sharif
Secrétaire général adjoint des Nations unies et directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-HABITAT)
Lucy Slack
Secrétaire générale adjointe du Forum des gouvernements locaux du Commonwealth
Julien Simon
Coordinateur régional pour la Méditerranée au Centre international pour les migrations et le développement des politiques Migratoires (ICMPD)
Franz Vanderschueren
Directeur du Centre de Sécurité des citoyens et professeur de sociologie urbaine à l´université
Vasu Gounden
Directeur exécutif du Centre africain pour le règlement constructif des différends (ACCORD)
Aromar Revi
Directeur de l’Institut Indien des Etablissements Humains, Conseiller CGLU UBUNTU
Shi Qi
Directeur du Centre pour les villes internationales de l’amitié de Xi’an
Luz Amparo Medina
Directrice des affaires internationales de Bogota
Barbara Holtmann
Auteure, Safer Community of Opportunity Tool
Ana Falú
Conseillère UBUNTU de CGLU
Laia Bonet
Maire adjointe de Barcelone
Adriana Allen
Présidente de Coalition Internationale de l'Habitat
Octavi de la Varga
Secrétaire Général de Metropolis
Emilia Saiz
Secrétaire générale de CGLU
Contexte
Aujourd’hui, 55% de la population mondiale vit dans des villes, et ce chiffre ne cesse d’augmenter. De ce fait, l’urbanisation est devenue la tendance majeure du 21ème siècle, notamment en ce qui concerne la gestion des inégalités. En effet, les populations locales sont divisées par un accès inégal à un logement décent, à un espace public à proximité, à des besoins essentiels tels que l’eau potable et l’électricité, etc.
La Banque mondiale estime qu’environ 100 millions de personnes tomberont dans la pauvreté en raison de l’impact de Covid-19 sur les sociétés. Ces “nouveaux pauvres” s’ajouteront au milliard de personnes qui vivent déjà dans des bidonvilles et autres habitations informelles, et qui n’ont pas accès aux infrastructures et aux services de base. En plus d’endiguer la pauvreté, les villes doivent faire face à un recul de leurs revenus compris entre 15 et 25 % selon UN Habitat. Tous ces défis rendent difficile la mise en place de structures politiques locales par les pays.
Dans ce contexte, les villes ont été à l’avant-garde des réponses locales à la pandémie et sont devenues un prisme qui a mis au jour à la fois les inégalités et la solidarité. Les villes sont également au cœur des préoccupations politiques dans la mesure où les instances nationales et mondiales exigent des gouvernements locaux et régionaux qu’ils adaptent leurs politiques à leur territoire spécifique.
Cette session de brainstorming a exploré les priorités des participant·e·s dans l’ère post-pandémique, et les éléments que les gouvernements locaux et régionaux doivent renforcer pour aller de l’avant. Les parties prenantes ont cherché à aller au-delà des priorités partagées et à s’engager sur la meilleure façon d’organiser la communauté vivante, de tirer parti de notre interdépendance et de notre pouvoir collectif, et de changer les recommandations en actions.
100
20%
Défis
- Un plaidoyer commun est nécessaire pour renforcer et financer adéquatement les services publics de base, ainsi que pour prendre soin de celles et ceux qui les fournissent à nos communautés.
- Le dialogue structurel ouvert par les Town Halls de CGLU doit être maintenu et consolidé. Cela pourrait être un instrument permettant de renforcer les échanges entre les circonscriptions et les gouvernements locaux et régionaux, ainsi qu’entre les sphères du gouvernement. L’innovation la plus importante serait peut-être d’associer les donateurs aux discussions sur la relance. Cela permettrait de s’assurer que les fonds parviennent aux communautés qui en ont le plus besoin, alors que nous développons des sociétés plus résilientes.
- Nos sociétés sont actuellement face à un grand risque. Pour stimuler ce nouveau mode de pensée, nous devons harmoniser les priorités.
Réponses
- Les données et les expériences particulières devraient être au centre de stratégies contextualisées. L’égalité des sexes devrait également faire partie de ce changement pour faire face à l’exclusion et donner la chance aux propositions innovantes d’être mises en œuvre.
- Contrairement aux scénarios dystopiques présentés lors de l’épidémie, l’une des réponses est celle d’une Citopia[1] réaliste qui donne la priorité à la mobilité et à la sécurité urbaines. La localisation et la démocratisation constituent des outils essentiels pour connecter les villes. Un écosystème harmonisé composé de centres de connexion peut naître de la refonte des espaces publics.
- Les mesures économiques devraient mettre un frein à la privatisation excessive. Les institutions publiques ayant joué un rôle de premier plan dans la réponse à la pandémie, les politiques devraient s’attacher à trouver de nouveaux moyens de les financer, mais aussi à reconnecter le secteur public et le secteur privé pour assurer une coopération équilibrée.
- Enfin, les parties prenantes ont insisté sur la construction d’un espace structuré qui traiterait les droits, les services et les besoins comme des priorités complémentaires dans l’ère post-COVID. Les gouvernments locaux devraient avoir une voix au sein de grandes institutions. Cette inclusion pourrait se faire de manière numérique, mais aussi dans un espace physique pour intégrer les citoyen·ne·s de manière égale.
[1] Citopia fait référence à une manière de se rétablir de la pandémie qui nous fait évoluer vers un monde dirigé par des villes pacifiques
Vers le Pacte
- Les participant·e·s ont souligné la nécessité d’adopter des mesures plurisectorielles et transversales pour parvenir à un changement systémique. Ce remodelage devrait également s’accompagner de la promotion de récits pacifiques qui rendraient les villes plus sûres, mais aussi plus démocratiques.
- Les gouvernements locaux et régionaux devraient siéger aux côtés des organismes nationaux et internationaux, car ils connaissent les besoins de leur territoire.
- Tous les secteurs ont été touchés par la crise de Covid-19, ils ne peuvent donc plus être traités séparément. Par conséquent, des plateformes en ligne communes permettraient aux citoyen·ne·s d’être autonomes et de partager leurs expériences et leurs connaissances avec les universitaires et les politiciens, afin d’élaborer des politiques inclusives et cohérentes.
- L’élaboration des politiques doit s’orienter vers la collecte de données spécifiques au contexte et prendre en compte les expériences individuelles pour ne laisser personne de côté et pouvoir susciter une prise de conscience.
- Le rôle du secteur public doit être réimaginé et renforcé parallèlement à la restructuration du secteur privé.
- Le transport, la sécurité humaine, les droits humains et l’égalité des sexes sont des axes de travail autour desquels les politiques futures devraient se concentrer afin de relier les espaces publics entre eux.
- Les villes ont un potentiel diversifié, et elles peuvent devenir des centres de connexion.
For further information on the topic of Public Service Delivery and its impact on cities and regions, please refer to the related resources included below.
- UCLG’s Live Learning Experience page
- Metropolis’ Cities for Global Health initiative
Intervenant·e·s
Puvendra Akkiah
Coordinateur de PDI à Durban et coordinateur du Comité de planification urbaine stratégique de l’UCG - Responsable des plans de développement intégrés de la municipalité d’eThekwini
Mohamed Mezghani
Secrétaire général de l’Union Internationale des Transports Publics (UITP)
Lorena Zarate
De la Plateforme mondiale pour le droit à la ville et ancienne présidente de HIC
María Fernanda Espinosa
Présidente de la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies
William Cobbett
Directeur de Cities Alliance
María Soledad Cisternas Reyes
United Nations Special Envoy on Disability and Accessibility
Maimunah Mohd Sharif
Secrétaire général adjoint des Nations unies et directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-HABITAT)
Lucy Slack
Secrétaire générale adjointe du Forum des gouvernements locaux du Commonwealth
Julien Simon
Coordinateur régional pour la Méditerranée au Centre international pour les migrations et le développement des politiques Migratoires (ICMPD)
Franz Vanderschueren
Directeur du Centre de Sécurité des citoyens et professeur de sociologie urbaine à l´université
Vasu Gounden
Directeur exécutif du Centre africain pour le règlement constructif des différends (ACCORD)
Aromar Revi
Directeur de l’Institut Indien des Etablissements Humains, Conseiller CGLU UBUNTU
Shi Qi
Directeur du Centre pour les villes internationales de l’amitié de Xi’an
Luz Amparo Medina
Directrice des affaires internationales de Bogota
Barbara Holtmann
Auteure, Safer Community of Opportunity Tool
Ana Falú
Conseillère UBUNTU de CGLU
Laia Bonet
Maire adjointe de Barcelone
Adriana Allen
Présidente de Coalition Internationale de l'Habitat
Octavi de la Varga
Secrétaire Général de Metropolis
Emilia Saiz
Secrétaire générale de CGLU